Tout est possible avec un ami ! (03/08/2012)
Un exploit tenté par Jean et Christian
Après avoir assisté à une réunion des loisirs, je rentre dans ma chambre j’essaie de me déshabiller, pour simplifier la tâche aux veilleuses de nuit. J’arrive à quitter une manche de mon pull, mon camarade Jean rentre et ferme la porte de ma chambre, il me fait comprendre qu’il veut m’aider. On enlève les lunettes pour éviter la casse, on quitte le pull avec une facilité remarquable et on enfile les deux manches de la veste de pyjama, puis hop ; la tête est passée, comme une lettre à la poste…
Le plus dur reste à faire…
Mon copain me dit avec ses gestes dynamiques :
- Soulèves-toi… "Aller" "Aller"…
Je ne suis pas du tout rassuré, tant pis, j’essaie de franchir le saut de la mort… Je me soulève tant bien que mal, vlan, je perds l’équilibre, je me rassoie sur mon fauteuil, comme un sac de patates…
Je tente une autre technique, celle-ci va beaucoup mieux, j’accroche mon bras au dossier de mon véhicule à quatre roues, et de l’autre main, je m’appuie, Jean essaie de me dégrafer mon pantalon, ce n’est pas de la tarte, je vous le dis… Mais avec une armure de patience, qu’on a, on arrive à tout, même les choses les plus difficiles, ce que vous allez voir, dans votre imagination embuée, mais c’est pourtant véridique ;
Il réussit à m’ôter mon pantalon sans trop de peine, puis mon slip… Ce n’est pas tout, on attaque le morceau de bravoure : il commence à me délasser mes chaussures, puis les courroies…
C’est là que les athéniens s’atteignirent : encore une autre deuxième fois, j’affronte le saut de la mort.
Mais, non, on est des chefs, mes appareils se cassent la figure, sans ma pomme… je me tiens bien accroché au dossier, tout se passe très bien… Il enfile le bas du pyjama, encore un effort, ce n’est pas du sucre, ça y est, on est les meilleurs. On se repose un petit moment de notre première ascension.
Au bout de cinq à six minutes, mon collègue me désigne du doigt, mon lit. Je fais triste mine, je commence à pâlir sérieusement… Il m’enlève mes freins, je commence à blanchir… Il me pousse tout doucement vers mon lit, bien près il freine mon fauteuil, je mets mes jambes sur le padoc , il se lève de son fauteuil, il s’assoit sur mon lit… Il prend mon bras ; je pipe pas un mot, j’ai tellement la frousse, tout à coup, il me tire un peu brusquement et nous voilà tous les deux sur le lit, c’est un tableau peu commun… Enfin le pauvre Jean s’en est sorti sain et sauf de ce véritable exploit…
Et pour compléter le tout, il m’a donné un grand verre d’eau mélangé avec du sirop de menthe : APRES L’EFFORT… LE RECONFORT…
Après cette rude épreuve, une joie si profonde, si naturelle, si réelle nous enveloppe dans un véritable agréable paradis, d’être de vrais amis unis, pour la vie …
J . et C.
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