Conte de Mélusine (26/12/2009)
Ce texte a été écrit par les cordistes de Mélusine.
Il était une fois un petit garçon perdu dans la forêt. Le soir tombait, parsemant le bois de flaques d'ombres. Pascal sursauta en entendant ululer une chouette. Il leva les yeux et vit deux points jaunes et phosphorescents qui semblaient le fixer. Il frissonna, et tout son petit corps d'enfantelet se mit à trembler de frayeur ! Il se demanda dans un sursaut d'angoisse si ces deux gros yeux tous jaunes n'étaient pas ceux du serpent arc-en-ciel réfugié sur les branches d'un vieux chêne ? Vainement, il appela de toutes ses forces la fée Mélusine, surnommée Jacky ! Il cria si fort qu'il fit s'envoler à tire d'ailes tous les oiseaux de la profonde et sombre forêt. Alors la fée Mélusine Jacky apparut hirsute à peine remise de la grippe.
Elle avait évité la grippe h1N1, alors déambuler dans cette forêt austère ne la réjouissait pas mais bon...
Les cris affolés de Pascal l'avaient émue, et elle voulait venir à son secours. Mais ses enchantements seraient-ils assez forts pour lutter contre ceux de Fangorn ? Elle se sentait tellement affaiblie par sa grippe !
Mais elle se secoua : "Je dois y aller ! Après tout je suis la fée ! Et au diable cette foutue grippe... Si je me faisais exaucer un vœu. ???. Mais... Est-ce raisonnable qu'une fée fasse un voeu pour son propre compte ? Je n'ai jamais eu vent d'une chose pareille. Seulement, Pascal pleure. Il faut bien que j'y aille !!!
Où se trouve Pascal ? Dois-je me laisser guider par la dame blanche ou par mon instinct de fée des bois... La lune éclaire mes pas... J'entends au loin....
Oui, qu'entends-je ? se dit la fée enchanteresse. Les sanglots de Pascal se transformèrent en des bruits de chutes d'eaux au cœur de la forêt bruissante dans les vents venus des montagnes au-dessus d'elle. Pascal est surement un grand sorcier aux allures de Lucifer. Et ce petit garçon égaré a pris les formes d'un être particulièrement maléfique ! Il faut que je le retrouve absolument, se dit la pauvre fée, le cœur battant la chamade. Et elle se mit à parcourir les bois touffus en long, en large et en travers ...
Mais elle se trompait : Non, Pascal n’était pas un sorcier, simplement un gamin intelligent, mais qui n’aimait par particulièrement être perdu la nuit dans un bois !
Pascal vient vers elle.. il a trouvé dans les bois la potion anti-grippe H1N1 et soigne la fée Jacky. Radieuse, en pleine forme, la voici vêtue des plus beaux habits ornés de plumes paons, coiffée des éclats du givre étincelant.
Alors tous deux poursuivirent leur chemin à la rencontre d'autres lutins écrivains… Ils croisèrent d’abord Valérie, coiffée d’une couronne de valériane, évidemment, puis Christine Marie-Agnès et Brigédouce qui dansaient autour d’un fauteuil devenu inutile. Tous continuèrent, à la recherche de Monique et Jean-Franz, qui restaient introuvables. Mais la joyeuse troupe croisa Murielle, Roselyne et Bernadette, entraînés par Pascal, qui cherchaient aussi.
Alors s’éleva une musique entraînante : se pourrait-il que Monique et Jean-Franz jouent des airs de chez eux ? La joyeuse troupe se mit à danser, à chanter, et chacun était si heureux que la lune, là-haut, oublia de s’éteindre…
C’est depuis ce jour que l’on peut parfois voir en plein jour le pâle disque de la lune dans le ciel déjà clair. Si vous allez dans les bois, vous trouverez Pascal dansant avec les Mélunisiens et Mélusiniennes, dans la douceur du matin…
15:36 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook
Commentaires
Si
Si tu tombes tout le monde est à toi
Si tu es heureux ont t’ignore
Ainsi tu vois l’humanité
Grâce à toi la vie sera belle
Si tout le monde était comme toi
Les méchants n’auraient jamais leurs parts
Tu es bon quel bonheur
Si tout le monde était comme toi
Le courage que l’on lit sur traits
Redonnerait force aux malades
Le bien que ta main a semé
Tout le monde y prélève
Si tu chantes la vie
Tu en fais fleurir les jours
Si tu chantes la mort
Tu en fais une grande aventure
Avec toi chacun trouve ce qu’il désir
De la joie à tout instant
Si nous attendons de toi l’espoir
En toi nous le trouvons
Si nous considérons les épreuves
Nous n trouvons le remède en toi
……. !
Pourquoi ?
F… pourquoi ce front bouleversé ?
Les jours bouleversement mon front
Y sèment les épreuves
Avec un poinçon de feu
Pour y laisser une trace
Elles y sèment hors saison
Et je ne récolte que colères
Présentes hivers comme été.
Tout ce qui est révolu est mort
L’image du passé
Chaque nuit se présente à moi
Elle m’aide quand je pleure
Tout ce qu’ensemble nous avons enduré
Puis elle meurt disparait à mes yeux
Si bien que nous ne nous voyons plus.
Pourquoi ces épaules voutées ?
Mes épaules sont voutées
Parce qu’elles portent un trop lourde tristesse
La charge pèse sur elle
Sans nul ami pour me soulager
Elle affaiblit mes forces
Ravive la blessure de mon cœur
Y laisse combien de fêlures.
Pourquoi toujours te tiens-tu au coin du feu ?
Ce n’est pas que j’ai froid
C’est que j’aime regarder le feu
Parce que mon cœur se ressouvient alors
De tout ce qui lui ressemble
Le feu réjouit tes yeux
Mais si tu tombes
Il te prendra, te cuira
Assez d’interrogez maintenant
Je ne souffre d’aucun mal
Les peines qui m’affectent
Ne concernent que moi
J’ai beau les refuser elles s’attachent à moi
Elles me cherchent
Elles m’ont cherché, je les ai trouvées.
Écrit par : HGF | 30/12/2009