Conte de Mélusine

Ce texte a été écrit par les cordistes de Mélusine.

Il était une fois un petit garçon perdu dans la forêt. Le soir tombait, parsemant le bois de flaques d'ombres. Pascal sursauta en entendant ululer une chouette. Il leva les yeux et vit deux points jaunes et phosphorescents qui semblaient le fixer. Il frissonna, et tout son petit corps d'enfantelet se mit à trembler de frayeur ! Il se demanda dans un sursaut d'angoisse si ces deux gros yeux tous jaunes n'étaient pas ceux du serpent arc-en-ciel réfugié sur les branches d'un vieux chêne ? Vainement, il appela de toutes ses forces la fée Mélusine, surnommée Jacky ! Il cria si fort qu'il fit s'envoler à tire d'ailes tous les oiseaux de la profonde et sombre forêt. Alors la fée Mélusine Jacky apparut hirsute à peine remise de la grippe.

Elle avait évité la grippe h1N1, alors déambuler dans cette forêt austère ne la réjouissait pas mais bon...

Les cris affolés de Pascal l'avaient émue, et elle voulait venir à son secours. Mais ses enchantements seraient-ils assez forts pour lutter contre ceux de Fangorn ? Elle se sentait tellement affaiblie par sa grippe !

Mais elle se secoua : "Je dois y aller ! Après tout je suis la fée ! Et au diable cette foutue grippe... Si je me faisais exaucer un vœu. ???. Mais... Est-ce raisonnable qu'une fée fasse un voeu pour son propre compte ? Je n'ai jamais eu vent d'une chose pareille. Seulement, Pascal pleure. Il faut bien que j'y aille !!!

Où se trouve Pascal ? Dois-je me laisser guider par la dame blanche ou par mon instinct de fée des bois... La lune éclaire mes pas... J'entends au loin....

Oui, qu'entends-je ? se dit la fée enchanteresse. Les sanglots de Pascal se transformèrent en des bruits de chutes d'eaux au cœur de la forêt bruissante dans les vents venus des montagnes au-dessus d'elle. Pascal est surement un grand sorcier aux allures de Lucifer. Et ce petit garçon égaré a pris les formes d'un être particulièrement maléfique ! Il faut que je le retrouve absolument, se dit la pauvre fée, le cœur battant la chamade. Et elle se mit à parcourir les bois touffus en long, en large et en travers ...

Mais elle se trompait : Non, Pascal n’était pas un sorcier, simplement un gamin intelligent, mais qui n’aimait par particulièrement être perdu la nuit dans un bois !

Pascal vient vers elle..  il a trouvé dans les bois la potion anti-grippe H1N1 et soigne la fée Jacky. Radieuse, en pleine forme, la voici vêtue des plus beaux habits ornés de plumes paons, coiffée des éclats du givre étincelant.

 Alors tous deux poursuivirent leur chemin à la rencontre d'autres lutins écrivains… Ils croisèrent d’abord Valérie, coiffée d’une couronne de valériane, évidemment,  puis Christine Marie-Agnès et Brigédouce qui dansaient autour d’un fauteuil devenu inutile. Tous continuèrent, à la recherche de Monique et Jean-Franz, qui restaient introuvables. Mais la joyeuse troupe croisa Murielle, Roselyne et Bernadette, entraînés par Pascal, qui cherchaient aussi.

Alors s’éleva une musique entraînante : se pourrait-il que Monique et Jean-Franz jouent des airs de chez eux ? La joyeuse troupe se mit à danser, à chanter, et chacun était si heureux que la lune, là-haut, oublia de s’éteindre…

C’est depuis ce jour que l’on peut parfois voir en plein jour le pâle disque de la lune dans le ciel déjà clair. Si vous allez dans les bois, vous trouverez Pascal dansant avec les Mélunisiens et Mélusiniennes, dans la douceur du matin…

 

Commentaires

  • Si

    Si tu tombes tout le monde est à toi
    Si tu es heureux ont t’ignore
    Ainsi tu vois l’humanité
    Grâce à toi la vie sera belle
    Si tout le monde était comme toi
    Les méchants n’auraient jamais leurs parts

    Tu es bon quel bonheur
    Si tout le monde était comme toi
    Le courage que l’on lit sur traits
    Redonnerait force aux malades
    Le bien que ta main a semé
    Tout le monde y prélève

    Si tu chantes la vie
    Tu en fais fleurir les jours
    Si tu chantes la mort
    Tu en fais une grande aventure
    Avec toi chacun trouve ce qu’il désir
    De la joie à tout instant

    Si nous attendons de toi l’espoir
    En toi nous le trouvons
    Si nous considérons les épreuves
    Nous n trouvons le remède en toi
    ……. !

    Pourquoi ?

    F… pourquoi ce front bouleversé ?

    Les jours bouleversement mon front
    Y sèment les épreuves
    Avec un poinçon de feu
    Pour y laisser une trace
    Elles y sèment hors saison
    Et je ne récolte que colères
    Présentes hivers comme été.

    Tout ce qui est révolu est mort
    L’image du passé
    Chaque nuit se présente à moi
    Elle m’aide quand je pleure
    Tout ce qu’ensemble nous avons enduré
    Puis elle meurt disparait à mes yeux
    Si bien que nous ne nous voyons plus.

    Pourquoi ces épaules voutées ?

    Mes épaules sont voutées
    Parce qu’elles portent un trop lourde tristesse
    La charge pèse sur elle
    Sans nul ami pour me soulager
    Elle affaiblit mes forces
    Ravive la blessure de mon cœur
    Y laisse combien de fêlures.

    Pourquoi toujours te tiens-tu au coin du feu ?

    Ce n’est pas que j’ai froid
    C’est que j’aime regarder le feu
    Parce que mon cœur se ressouvient alors
    De tout ce qui lui ressemble

    Le feu réjouit tes yeux
    Mais si tu tombes
    Il te prendra, te cuira

    Assez d’interrogez maintenant
    Je ne souffre d’aucun mal
    Les peines qui m’affectent
    Ne concernent que moi
    J’ai beau les refuser elles s’attachent à moi
    Elles me cherchent
    Elles m’ont cherché, je les ai trouvées.

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