-          En parlant de Madeleine Cougourdan, première responsable nationale des cordées : « Comment imaginer ainsi la fille de 30 ans dont les centaines, les milliers messages, calligraphiés sur des feuilles d’écolier, à l’encre violette, d’une écriture ronde et ferme, insufflent une jeunesse, un dynamisme, que je n’ai rencontré chez personne d’autre ? Elle est douée du génie inventif de qui sait aimer.

-          Madeleine Cougourdan intensément présente dans les décisions, les projets, les créations de l’A.P.F., les marque de son réalisme, de sa confiance en l’avenir, elle qui n’a rien à espérer, d’une poésie naïve aussi, qui est le charme de cette déshéritée, et qui fait des ses lettres une annonciation.

Une phrase glanée à la lecture de son livre : Risquer l'impossible

Que je vous recommande... demandez à votre délégation de vous le prêter et prenez-en bien soin, c'est la Bible de l'APF !

Notre libération s’est amorcée en France par des cahiers de correspondance, les Cordées, qui entretenaient les liens noués en Suisse. Cordées auxquelles s’attachèrent ensuite les camarades d’hospices en particulier. Nous y mettions en commun expériences et déboires. Quelque chose de nous-mêmes, enfin, franchissait les murs de notre cellule, avivant notre soif du monde extérieur, notre détermination de ne pas nous laisser cadenasser dans nos chaumières.

André Trannoy

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