A l’aube de la mort (29/07/2011)
A l'aube de la mort
Ils ont fermé la porte sur moi,
Je ne fais pas partie des leurs.
J'attendais qu'ils m'ouvrent les bras
Et ils m'ont fermé leurs cœurs.
Mon seul endroit, il y fait froid
Mais pour moi, c'est le Sahara
J'y cache mes peines et mes joies.
Elle est tout ce que j'aime
Et pourtant les chambres sont toutes les mêmes
Mais celle-là est si claire, si belle
Que j'aimerais m'y endormir.
Le soleil brille à l'horizon
Le monde est injuste, le monde est sale de mensonges
Mais je jure que je ne ferais pas partir de ce clan.
J'irai ailleurs où les méchants ont disparu
J'irai ailleurs où le printemps fleurit plus tôt,
Où les oiseaux chantent à nouveau
Sans être réveillés par le bruit des fusils.
Cet ailleurs où il n'y a pas de nuit,
Ce sera mon paradis.
Je m'y installerai et je les regarderai d'en haut,
Je verrais leurs mensonges et leur mauvaise foi,
Et je penserai que moi, j'ai fait partie de ces gens-là.
Catherine Bousquet
14:35 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésies, contes | Facebook
Commentaires
mes compliments,c'est une belle verité,c'est émouvant,merci beaucoups.pierre
Écrit par : delcher | 29/07/2011