Au fil de l'eau,
là où certains laissent couler goutte à goutte leurs larmes Jusqu'à faire gonfler cette rivière, Je me tiens le long d'un arbre, tortueux par les ans.
Un formidable orage éclate
Les éclairs zèbrent cette belle forêt
La rivière gronde
Je ferme les yeux, trempée, remplie d'un désir : partir.
Une main ferme m'attrape et m'enveloppe dans un grand drap blanc.
Je me laisse emporter sur mon nuage blanc.
Je rêve ! les voix sont lointaines,
Je suis bien, hors du temps,
Là où plus rien ne vous atteint
La seule chose qui apparaît, tout autour de moi.
C'est un collier de coccinelles, qui chantent et me soulèvent, pour me ramener sur terre.
Evelyne Maudet
Commentaires
Bravo, votre poème est superbe !
Bonne journée,
Stéphanie.
Merci de votre passage sur nos cordées et si cela vous tente... ou quelqu'un de votre département, n'hésitez pas à nous rejoindre.
A bientôt
Yvonne Ollier