Ce matin,
j'ai cherché le chemin
où tu m'as pris par la main.
Ce matin,
j'ai cherché la rivière
qui roule ses branlantes pierres
sur lesquelles, mes pieds, d'un pas fier
t'ont montré la voie du lendemain.
Ce matin,
j'ai cherché la blanche asphodèle
doucement épanouie à la beauté immortelle.
Ce matin,
j'ai cherché la trace de tes pas
que j'ai suivie tout longuement pas à pas
et continuant ivre de toi, fou de tes appas
j'ai trouvé la trace de celle qui m'ensorcelle.
Hippolyte JEAN