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  • Quand la force de l'écriture se dévoile

    Suite d'une discution sur la cordée Mélusine

     Mon message est de vous dire n'hésitez pas à partager vos textes, vos peintures, votre expression peut devenir un soutien un bâton de marche en avant.... Voici ce texte et une agréable journée et merci à vous de me faire vivre des instants merveilleux

     Peur du lendemain

    Pourquoi avoir peur du demain
    Sais-tu que chaque matin
    Se cache une main
    Regardes bien
    Et tu trouveras cette main
    Qui chaque matin du lendemain
    Te prendras par la main
    Pour t'accompagner le long du chemin
    Au bout du chemin déposer ton chagrin
    D'un tour de main, ton désespoir
    Ne sera plus qu'espoir
    Fatigué, las, ce ne sont que des maux
    Que tu changeras en mots
    Alors as-tu trouvé cette main
    Qui chaque matin du lendemain
    Regardes bien, tu enlèves un "T" à matin
    Il y a aura une main
    Pourquoi avoir peur du lendemain
    Les mots deviennent tes copains


    Jean Luc

     Réponses

     L'écriture est une force
    par Marie-Agnès le 16/12/2010 à 15:09

    Je parle de l'écriture sous toutes ses formes, aussi bien la littérature que la peinture, la photo ou même la danse. C'est une force, à n'en pas douter, et une thérapie, aussi bien pour l'auteur que le spectateur ou lecteur. Aucune œuvre n'est faite pour rester dans un tiroir. Il ne faut pas hésiter à la montrer parce qu'on ne sait pas tout le bien qu'elle peut faire à autrui, qu'elle résonnance elle fera naître chez lui.

     Ta main serrant la mienne dit que tu es là,
    Que tu remets en moi ta confiance en demain.
    Grain de sable inhérent au cœur d'un mandala,
    Asphalte recouvrant les cailloux du chemin.

    Ta main guidant la mienne montre l'espérance,
    Le soleil rayonnant me venant accueillir,
    Eradiquant mon mal, toutes mes doléances.
    Pour moi, elle ouvre l'huis d'un radieux avenir.

    La chaleur de ta main disperse mes tourments,
    Me faisant émerger de la mer géhennale
    Aplanissant pour moi les douleurs, les ahans.
    Mon ciel s'éclaire alors d'une aurore boréale.

    Elle envahit mon cœur, sèche d'amères larmes
    Dans mon être blessé de profondes crevasses.
    Cette douce liqueur me fascine, me charme,
    Me revêt du bonheur que nos doigts entrelacent.

    Ta main parle à mon coeur de bonté, de bonheur,
    De douceurs parfumées aux fleurs de ton jardin,
    Entonne un chant d'amour, en grand compositeur
    Aux notes éthérées des champs élyséens.

     Marie-Agnès

  • Quand le handicap donne des mots...

    Discussion dans la cordée Mélusine et voilà les mots qui se disent, se vivent et se répondent...


    Philippe :

    Après une intervention en poésie auprès d'élèves handicapés, je reçois le poème d'une des filles :

    Moi j'aimerais pouvoir marcher,
    Marcher en liberté,
    Pour ne plus penser au malheur
    Et ne rêver qu'au bonheur.
    Courrir, courrir, courrir
    Sans m'arrêter
    Pour rattraper
    Toutes ces années
    Coincée dans mon fauteuil.
    Et j'espère qu'un jour
    Cet espoir,
    Ce rêve inattendu
    Deviendra réalité.


    Très ému, j'ai répondu à mon tour par un poème :

    LA VRAIE LIBERTÉ

    Tu ne peux pas marcher... Et tu rêves du jour
    Où tu sors du fauteuil pour fuir, courir, bondir,
    Abandonnant ces liens pour vivre, agir, grandir
    Puis découvrir le monde et la vie alentour.

    Tu ne peux pas marcher... Pourtant ton doux regard
    Se remplit de splendeur, s'offre l'évasion,
    Se meut de liberté, donne l'illusion
    Que tu vis comme nous un bien-être standard.

    Tu ne peux pas marcher... Pourtant ton beau sourire
    S'envole par delà les montagnes, les mers
    Devient indépendant, aussi libre que l'air,
    Sublime et généreux, impossible à décrire.

    Tu ne peux pas marcher... Mais tu parais si libre !

     

    Réponse de Marie-Agnès :

    Ta liberté d'agir est semblable à la mienne.

    Quelque soient les moyens qui te furent donnés
    Tu vas vers ton destin sans souci des écueils
    Pour chacun différents, qui tous nous endeuillent,
    Dans le coeur un refrain, sur les lèvres un souris.

    La vie est un chemin que tu dois parcourir
    Et pour cela, elle a opté pour ta monture :
    Carrosse ou bien cheval, vieux tacot ou voiture.
    Son imagination peut parfois ahurir.

    Toi seul peut alléger ta charge quotidienne.