• 3è concours des cordées, les résultats

    Prix de la belle cordière

    1° prix : Louis Fontas  – 26 Dieulefit

    1° prix ex aequo : Guy Vieilfault – 77 Croissy-Beaubourg

    2° prix : Andrée Pons-Jacquet -31 Toulouse

    3° prix : Danièle Morello –  11 Bellegarde du Razès

     

    Prix de la marquise de Sévigné

    1° prix : Joëlle Brochard  – 34 Montpellier

    2° prix : Cécile Debon – 49 Ambillou-château

    3° prix : Yvette Peyrat – 19 Ussac

     

    Prix de la rotonde

    1° prix : Pierre Aubry – 75 Paris

    2° prix : Alain Elom ntouzo’o – 75 Paris

    3° prix : Huguette Cimatti – 69 Lyon

     

    Prix de la rose d’or

    1° prix : Monique Lahoste - 75 Paris

    2° prix : Sylvain Bédouet – 53 Laval

    2° prix ex aequo : Michel Carillo – 37 Fondettes

    3° prix : Dominique Giannino – 94 Créteil

     

    Prix du chat perché

    1° prix : Cécile Debon – 49 Ambillou-château

    2° prix : Jacqueline Beauchêne – 44 La Chapelle sur Erdre

    3° prix : Andrée Pons-Jacquet - 31 Toulouse
    Prix d’encouragement : Valérie Schoonbaert –  26 Valence

     

    Prix Denise Boizot

    1° prix : Cécile Debon – 49 Ambillou-château

    2° prix : Dominique Giannino – 94 Créteil

    3° prix : Sylvain Bédouet – 53 Laval

     

    Prix du slam

    1° Prix : Hélène Petitjean – 38 Colombe

    Prix d’encouragement : Michel Paysac –  69 Vénissieux

     

  • Conte de Mélusine

    Ce texte a été écrit par les cordistes de Mélusine.

    Il était une fois un petit garçon perdu dans la forêt. Le soir tombait, parsemant le bois de flaques d'ombres. Pascal sursauta en entendant ululer une chouette. Il leva les yeux et vit deux points jaunes et phosphorescents qui semblaient le fixer. Il frissonna, et tout son petit corps d'enfantelet se mit à trembler de frayeur ! Il se demanda dans un sursaut d'angoisse si ces deux gros yeux tous jaunes n'étaient pas ceux du serpent arc-en-ciel réfugié sur les branches d'un vieux chêne ? Vainement, il appela de toutes ses forces la fée Mélusine, surnommée Jacky ! Il cria si fort qu'il fit s'envoler à tire d'ailes tous les oiseaux de la profonde et sombre forêt. Alors la fée Mélusine Jacky apparut hirsute à peine remise de la grippe.

    Elle avait évité la grippe h1N1, alors déambuler dans cette forêt austère ne la réjouissait pas mais bon...

    Les cris affolés de Pascal l'avaient émue, et elle voulait venir à son secours. Mais ses enchantements seraient-ils assez forts pour lutter contre ceux de Fangorn ? Elle se sentait tellement affaiblie par sa grippe !

    Mais elle se secoua : "Je dois y aller ! Après tout je suis la fée ! Et au diable cette foutue grippe... Si je me faisais exaucer un vœu. ???. Mais... Est-ce raisonnable qu'une fée fasse un voeu pour son propre compte ? Je n'ai jamais eu vent d'une chose pareille. Seulement, Pascal pleure. Il faut bien que j'y aille !!!

    Où se trouve Pascal ? Dois-je me laisser guider par la dame blanche ou par mon instinct de fée des bois... La lune éclaire mes pas... J'entends au loin....

    Oui, qu'entends-je ? se dit la fée enchanteresse. Les sanglots de Pascal se transformèrent en des bruits de chutes d'eaux au cœur de la forêt bruissante dans les vents venus des montagnes au-dessus d'elle. Pascal est surement un grand sorcier aux allures de Lucifer. Et ce petit garçon égaré a pris les formes d'un être particulièrement maléfique ! Il faut que je le retrouve absolument, se dit la pauvre fée, le cœur battant la chamade. Et elle se mit à parcourir les bois touffus en long, en large et en travers ...

    Mais elle se trompait : Non, Pascal n’était pas un sorcier, simplement un gamin intelligent, mais qui n’aimait par particulièrement être perdu la nuit dans un bois !

    Pascal vient vers elle..  il a trouvé dans les bois la potion anti-grippe H1N1 et soigne la fée Jacky. Radieuse, en pleine forme, la voici vêtue des plus beaux habits ornés de plumes paons, coiffée des éclats du givre étincelant.

     Alors tous deux poursuivirent leur chemin à la rencontre d'autres lutins écrivains… Ils croisèrent d’abord Valérie, coiffée d’une couronne de valériane, évidemment,  puis Christine Marie-Agnès et Brigédouce qui dansaient autour d’un fauteuil devenu inutile. Tous continuèrent, à la recherche de Monique et Jean-Franz, qui restaient introuvables. Mais la joyeuse troupe croisa Murielle, Roselyne et Bernadette, entraînés par Pascal, qui cherchaient aussi.

    Alors s’éleva une musique entraînante : se pourrait-il que Monique et Jean-Franz jouent des airs de chez eux ? La joyeuse troupe se mit à danser, à chanter, et chacun était si heureux que la lune, là-haut, oublia de s’éteindre…

    C’est depuis ce jour que l’on peut parfois voir en plein jour le pâle disque de la lune dans le ciel déjà clair. Si vous allez dans les bois, vous trouverez Pascal dansant avec les Mélunisiens et Mélusiniennes, dans la douceur du matin…