Nos cordistes ont du talent - Page 6

  • A l’aube de la mort


    A l'aube de la mort



    Ils ont fermé la porte sur moi,

    Je ne fais pas partie des leurs.

    J'attendais qu'ils m'ouvrent les bras

    Et ils m'ont fermé leurs cœurs.


    Mon seul endroit, il y fait froid

    Mais pour moi, c'est le Sahara

    J'y cache mes peines et mes joies.


    Elle est tout ce que j'aime

    Et pourtant les chambres sont toutes les mêmes

    Mais celle-là est si claire, si belle

    Que j'aimerais m'y endormir.


    Le soleil brille à l'horizon

    Le monde est injuste, le monde est sale de mensonges

    Mais je jure que je ne ferais pas partir de ce clan.


    J'irai ailleurs où les méchants ont disparu

    J'irai ailleurs où le printemps fleurit plus tôt,

    Où les oiseaux chantent à nouveau

    Sans être réveillés par le bruit des fusils.

    Cet ailleurs où il n'y a pas de nuit,

    Ce sera mon paradis.


    Je m'y installerai et je les regarderai d'en haut,

    Je verrais leurs mensonges et leur mauvaise foi,

    Et je penserai que moi, j'ai fait partie de ces gens-là.

     

     

    Catherine Bousquet


  • Aujourd'hui au marché d'Amiens Nord

    Aujourd'hui au marché d'Amiens Nord, je suis allé me balader.
    Sur place, pas moyen de se garer.
    Les places handicapés, par des valides empruntées.
    Plusieurs minutes j'ai tourné, sans jamais rien trouver.
    Cent mètres plus loin, sur un trottoir j'ai grimpé.
    J’ai imploré le seigneur en levant la main, pour ne pas me faire pincer.

    Arrivé sur le marché, bondées étaient les allées.
    Ma canne vers l'avant pointer, à la manière d'une épée.
    Tout doucement j'ai pu progresser, au milieu des gens pressés. J'en profitai pour bavarder, avec des amis du passé, qui ne m'ont pas oublié

    Différents parfums arrivaient dans mon nez, éveillaient en moi des souvenirs du passé.
    Par-ci, les épices et leurs senteurs, identiques à celles des souks d'Algérie.
    Par-là les poulets grillés, et le cliquetis que faisaient les sauces aux olives que leur déversait le vendeur venu de Paris.
    Ici, un groupe de personnes débattaient en tunisien sur la situation économique de la Tunisie.
    Et la, des femmes africaines se vantaient entre-elles a propos du butin qu'elles avaient négociées a moindre prix.
    Un peu plus loin, deux exposantes ce crêpaient le chignon pour vingt centimètres que l'une sur l'espace de l'autre avait pris.

    Tant et tant d'instants magiques qui m'ont fait voyager et ainsi oublier que je n'ai pas de vacance cette année...
    Mais peu m'importe, a partir d'aujourd'hui, chaque dimanches, mon esprit traversera la méditerranée et me fera oublier, les heures passées au CAT.
    Sur-ce les amis je vous quitte, j'ai un poulet grillé à déguster

    Ahmed Otsmane

  • Notre cordée à nous

    Les cordées électronqiues assemblèes

    nous donnent ce texte de notre amie

    Jacky premier de cordée de Mélusine

    Merci jacky

     

    Notre cordée à nous

     

     

    Notre cordée à nous s’appelle Mélusine.

    Messagère d’amour, source de rêveries,

    Ecoute sans bla-bla, mystère d’Osiris,

    Paroles d’amitié ou poésies mutines.


     

    Comme étoile filante empruntant l’horizon,

    Comme archipel de rêve en des mers d’émeraude,

    Nos poèmes connaissent un seul diapason :

    Une écoute amusée de nos mots en maraude.


     

    Rouge coccinelle qui vole dans les prés,

    Tournesol éclatant fleurissant nos campagnes,

    Paroles murmurées ou belles envolées

    Notre cordée dit tout, partout nous accompagne.


     

    Paroles de parents anxieux de l’avenir,

    Interlude de mots qui chantent dans nos cœurs,

    Chaleur du coin de feu ou mimosa en fleurs,

    Notre cordée, je crois, n’est pas prêt de finir !!!

     

  • Ce Matin

    Ce matin,

    j'ai cherché le chemin

    où tu m'as pris par la main.



    Ce matin,

    j'ai cherché la rivière

    qui roule ses branlantes pierres

    sur lesquelles, mes pieds, d'un pas fier

    t'ont montré la voie du lendemain.



    Ce matin,

    j'ai cherché la blanche asphodèle

    doucement épanouie à la beauté immortelle.



    Ce matin,

    j'ai cherché la trace de tes pas

    que j'ai suivie tout longuement pas à pas

    et continuant ivre de toi, fou de tes appas

    j'ai trouvé la trace de celle qui m'ensorcelle.



    Hippolyte JEAN


  • Il demandait

     


    Il demandait

    La force pour pouvoir achever sa tâche
    Il reçut la faiblesse afin qu'il put obéir.


    Il demandait

    La santé afin de faire des choses plus grandes
    Il reçut l'infirmité afin qu'il fit des choses meilleures


    Il demandait

    La richesse afin qu'il put être heureux.
    Il reçut la pauvreté afin qu'il fut sage.


    Il demandait

    La puissance afin d'avoir le courage des hommes.
    Il reçut l'impuissance afin de sentir le besoin de Dieu.


    Il demandait

    Toutes choses afin de jouir de la vie.
    Il reçut la vie afin de jouir de toutes choses.

    Il ne reçut rien de ce qu'il demandait;

    Mais tout ce qu'il espérait


    Robinson Nicoll